Contrairement à ce qu’il semble annoncer, le conflit n’est pas toujours le lieu de la violence et de l’opposition. Il peut aussi faire place à la construction d’un discours et plus encore, il peut mettre à l’épreuve la structure intime de chacun dans la capacité à prendre et à comprendre le point de vue de l’autre. La question de la jouissance du conflit est alors questionnée comme un exutoire plus que
comme un outil du consensus. Par respect pour l’opposant et afin de favoriser le dialogue sans jamais le rompre, il est important de maîtriser la dimension émotionnelle et narcissique de la prise de parole qui définit la capacité de dialogue en accordant à l’autre son espace et en respectant le rapport transitionnel.
Mais cette manière de gérer le débat est aussi valable dans le cadre d’une situation familiale ou sociale.
« Les conversations difficiles sur des sujets délicats « peuvent mettre à rude épreuve toute relation, que ce soit avec des amis ou des connaissances, des collègues, des membres de la famille ou même un conjoint ».
« Savoir ou découvrir que vous avez des idéologies ou des croyances différentes de celles de personnes qui vous tiennent à cœur peut être inconfortable, surtout si vous êtes en conversation sur ces sujets. »
Il est important d’avoir des façons saines de discuter, mais aussi d’être attentif au moment où la discussion dégénère et devient improductive, souligne l’association.
Elle présente quelques conseils pour orienter la conversation dans une direction plus positive :
Trouver les domaines où vous êtes d’accord
Vous pouvez être en désaccord avec quelqu’un, mais au lieu de réagir fortement, écoutez l’autre activement pour identifier ce qui est important pour elle. Vous pouvez avoir des idées différentes sur un sujet, mais avoir des préoccupations communes. Vous constaterez peut-être qu’en discutant de points de vue communs, les zones de désaccord seront moins intenses et votre stress pourrait diminuer.
Être ouvert et aimable
Évitez la polarisation du langage et les attaques personnelles. Évitez d’avoir des conversations sur des sujets sensibles tôt le matin ou juste avant un événement important. Essayez d’être attentif à vos paroles et à votre ton et de ne pas laisser la conversation devenir hostile ou combative.
Rester calme lorsque les tensions montent … «
(…)
Lire la suite sur le site Psychomedia
Source : http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2019-11-24/conversations-gerer-les-desaccords